Numéros d'urgence

 

                     

 

 

 


 

 

 

Médecin de garde

Nouvelle organisation à  compter du 3 septembre 2012 : tous les soirs en semaine de 20h jusqu'à minuit (y compris samedis, dimanches et jours fériés) un numéro unique 03.69.55.33.33
En cas d'urgence, composez le 15.

 Pharmacies de garde

Pour connaître la pharmacie de garde du jour : 3237 ou http://www.ars.alsace.sante.fr/Internet.alsace.0.html


La collection de tapisseries

Huit tapisseries de lisse datées du XVIe siècle, rescapées d'un ensemble bien plus important mais victime de vols et de ventes sauvages, sont exposées dans la sacristie nord. Elles constituent une des plus importantes collections de tapisseries anciennes d’Alsace, même si elles ne forment pas un ensemble homogène et cohérent : grande variété des sujets, religieux et profanes, de formats, de facture. La plupart sont issues d’un atelier local, créé dans l’abbaye sous l’abbatiat d’Amalia von Oberkirch ( 1527-1568 ), souvent représentée en donatrice, avec ses armoiries.Seul le Trône de grâce ou Dieu de pitié, remarquable par sa qualité, est une oeuvre extérieure, issue d’un atelier strasbourgeois.
Le Jugement de Salomonest la plus grande et manifestement la plus classique, dans son ordonnancement, parfaitement centrée, plans rigoureusement symétriques. C’est la seule oeuvre inspirée de l’Ancien Testament.
La Mise au tombeau de 1540 retient l’attention par le traitement du corps du Christ mort, en premier plan, et par la galerie de portraits des personnages bibliques, auxquels des contemporains d’Amalia ont très certainement prêté leurs traits. Ne serait-ce que ce Saint-Nicolas anachronique qui s’avance à gauche et qui évoque irrésistiblement l’abbé Nicolas Schwander de Sankt Georgen, démissionnaire de son poste en 1530 en raison des troubles de la Réforme à Sankt Georgen, venu se réfugier à Saint-Jean où il mourut en 1535 dans les fonctions de prieur du couvent.
La Madone au Jardinet présente une scène plus paisible, presque sereine, voire bucolique. Une Vierge à l’enfant, entre sainte Barbe et sa tour à gauche, sainte Catherine et son épée à droite, et un saint Jean-Baptiste un brin esseulé !
Très originales, les scènes profanes : La chasse des hommes sauvagesreprésente entre autres scènes de chasse, une “ dame “ à la licorne quelque peu “ sauvage “ dans son accoutrement primitif, contrastant singulièrement avec les scènes de genre contemporaines. Les lamentations du vieillard évoquent avec ironie et humour, nostalgie de la jeunesse, tristesse de la vieillesse !
( HEITZ H., Les tapisseries de Saint-Jean, dans  Pays d’Alsace. B.SHASE N°127 bis, Saint-Jean-Saverne, 1984, p. 41 ) 

 


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